Bien que le Parc Mozart se distribue sur un terrain de petite pente, les limites nord-est sont bordées de talus.

Au dessus de ce talus, l’ancienne pairie bordée d’un chemin de pierres, a été récemment aménagé pour y bâtir une résidence avec piscine. Des engins ont donné au passage, des allures de route, surplombant de trois mètres notre talus stabilisé par une végétation plus broussailleuse que forestière. Bien que relativement modeste, cette construction a nécessité excavations et remblais, faisant de la prairie damée un amas de terres encore meubles.

C’était impressionnant et angoissant de voir les énormes et lourds engins de chantier frôler le vide au dessus de nos parapets, mais ça a tenu, jusqu’à cet orage. Ses effluents décidèrent de se déverser par dessus le talus, lessivant tout, mettant à jour des terres meubles, creusant un passage disruptif.  L’eau à tout emporté. Quelques arbustes ont su résister, bien qu’en partie déracinés, ils ont pu vaillamment retenir un peu de terre et limiter les dégâts.

Pourtant les propriétaires du terrain concerné connaissaient les risques et avaient fait exécuter des travaux en conséquence. Bassins de rétention et caniveaux avaient été soigneusement étudiés. Puis vint le brin d’herbe qui en arrêta un autre, puis un autre, jusqu’à former un barrage qui détourna le torrent sur notre talus aujourd’hui stigmatisé par la fureur des masses liquides impétueuses.

Nous en sommes restés ébahis par la soudaineté de l’incident et la force de destruction qui a arraché les grillages et fait vaciller un soutènement de béton . Les propriétaires du chemin ont pu constater l’étendu de dégâts causé par un caniveau mal drainé et s’apprêtent à mettre en œuvre un dispositif susceptible d’absorber les orages. Ainsi que remédier à la fragilité révélée  de leur route d’accès.

IvS